Au vu des résultats inquiétants du premier tour de l’élection présidentielle, et de l’abstention qui pourrait croître, l’écologie, grande perdante, reste invisible pour ce deuxième tour.
La politique libérale et anti-écologiste prônée par Emmanuel Macron ne constitue pas, à nos yeux, une solution aux crises, sociale, démocratique et écologique que traverse notre pays. Pour autant, face au national-populisme incarné par le FN et sa candidate, nous en appelons à un sursaut démocratique. La réalité de la gestion politique du FN, telle qu’elle se développe dans les villes dirigées par ce parti comme Henin-Baumont, renforce plus encore notre détermination à lui faire barrage. Si le programme d’Emmanuel Macron peut être combattu démocratiquement au Parlement et être battu dans les urnes le 11 et 18 juin pour les législatives, le risque de dérives, autocratique, nationaliste et anti-européenne du pouvoir par le FN apparaît aujourd’hui comme un danger autrement supérieur.
En faisant barrage au Front national, nous nous engageons à continuer notre combat pour une société plus juste et plus écologique tout au long du quinquennat contre la libéralisation à outrance de la société, l’augmentation des inégalités sociales et économiques et la mise en péril de notre environnement que porte le programme d’Emmanuel Macron.
Que ce soit au niveau national ou local, l’écologie est plus que jamais présente au cœur des préoccupations des citoyen.ne.s, et plus que jamais absente des programmes et malheureusement des actions des responsables politiques. Le combat écologiste ne doit pas seulement être le nôtre mais celui de tou.te.s. Nous continuerons à œuvrer au rassemblement des écologistes et des progressistes autour d’un projet de société inclusif ayant au cœur de ses préoccupations l’humain et son environnement, sorti du dogme de la croissance pour une société construite sur le vivre ensemble et sur le respect de chacun.e.