Simon BAUMERT, candidat EELV pour la législative partielle de la 1ère circonscription du Bas-Rhin, avec sa suppléante Anny ZORN, vous invitent à une journée sur « l’économie au service de l’humain », avec la présence exceptionnelle d’Eva Sas (députée EELV) :
18h30 : Café-Débats au Graffalgar (17 rue déserte, Strasbourg)
Avec en introduction des interventions de Simon Baumert (candidat), Eva Sas (députée) et Alexandra Lopez (présidente de deux SCIC, Alsascic et Juriest).
Contact presse :
Patricia Gueguen
(Secrétaire Régionale EELV Alsace)
06.63.09.80.04
PS : Vous pouvez trouver ci-dessous une note informative sur le contexte actuel de l’Économie Sociale et Solidaire en France :
L’économie sociale et solidaire (ESS)
Remettre l’économie au service de l’humain
L’ESS est « un ensemble d’initiatives économiques à finalité sociale qui participent à la construction d’une nouvelle façon de vivre et de penser l’économie (…). Elle place la personne humaine au centre du développement économique et social » (2e Rencontre internationale sur la globalisation de la solidarité, octobre 2001, Québec).
Reconnue par la Loi du 31 juillet 2014, l’économie sociale et solidaire regroupe un ensemble de structures qui cherchent à concilier utilité sociale, solidarité, performance économique et gouvernance démocratique. Celles-ci sont présentes dans tous les secteurs d’activité et peuvent prendre de multiples formes : associations, coopératives, mutuelles, fondations, entreprises sociales à statut commercial.
-> L’humain au cœur de ses fondements
Selon l’article 1er de la loi, les acteurs de l’ESS adhèrent aux principes suivants :
– Un projet d’utilité collective ou d’utilité sociale : le but poursuivi est autre que le seul partage des bénéfices
– Une gouvernance démocratique (1 personne = 1 voix), prévoyant l’information et la participation des associés, des salariés et des parties prenantes aux réalisations de l’entreprise
– Une lucrativité limitée : les bénéfices sont majoritairement consacrés à l’objectif de maintien ou de développement de l’activité de l’entreprise ; les réserves obligatoires constituées, impartageables, ne peuvent pas être distribuées.
-> L’ESS au sein de l’économie française
L’importance de l’ESS au sein du paysage économique français n’est plus à prouver. Les chiffres clé du Panorama de l’Economie Sociale et Solidaire France 2015 sont les suivants : 2 370 000 salariés travaillant dans plus de 221 000 établissements, soit 10,5% de l’emploi français et 13,9% de l’emploi privé au sein de secteurs d’activités extrêmement divers.
-> ESS et écologie politique ?
L’ESS est également fortement liée à l’écologie politique. En effet, à travers leurs activités, les structures de l’ESS soutiennent les personnes en situation de fragilité, contribuent à la lutte contre les exclusions et les inégalités et au développement du lien social et territorial. De plus, elles concourent au développement durable dans ses dimensions économique, sociale, environnementale et participative, à la transition énergétique ou encore à la solidarité internationale.
On constate par exemple que l’ESS est particulièrement innovante dans le secteur des éco-activités (mobilité, déchets, énergie, consommation responsable etc…).
Selon le Panorama de l’Economie Sociale et Solidaire France 2015 : « les structures de l’ESS sont les seules à allier éco-activité et gouvernance démocratique, utilité sociale et viabilité économique, participation citoyenne (notamment via le bénévolat) et emplois d’insertion. Ainsi, la durabilité de l’ESS semble en accord avec les enjeux soulevés par les éco-activités : implication des parties prenantes et démocratie, intérêt collectif et réponse aux besoins, ancrage local, coopération entre acteurs, participation citoyenne, finalité autre que le profit… L’économie sociale et solidaire, grâce à ses statuts, ses valeurs, ses expérimentations et son ancrage local, dispose de nombreux atouts dans le développement des éco-activités. »