Dès le début de la mobilisation contre la loi « travail » les écologistes ce sont tenus auprès des manifestant-e-s contre ce texte rétrograde. Le projet de loi présenté par le gouvernement Valls est la plus grande tentative d’atteinte aux droits des salarié-e-s depuis bien longtemps. Il est diamétralement opposé aux nécessités des problèmes actuels. En tant que député, je ne voterais bien évidemment pas cette loi, même amendée à la marge comme le propose actuellement le gouvernement.
Mais au-delà de l’opposition nécessaire, il est urgent de construire une nouvelle manière de voir l’emploi, afin que chacun-e puisse travailler dignement et s’épanouir. Je fais mien le programme écologiste qui propose notamment :
– la semaine de 32 heures sur quatre jours (modulables selon les besoins),
– une meilleure protection des salarié-e-s,
– la cogestion des grandes entreprises (50% des voix en CA réservées aux délégué-e-s du personnel),
– l’expérimentation d’un revenu universel d’existence, afin que personne ne soit esclave du travail.